22 août 2001   40 km.

Lever vers 7 h et départ vers 10 h (en progrès ...). Notre but est d'aller à Muides-sur-Loire, pour voir le centre "Archéologie pour tous" où Thomas a participé à la construction d'une maison néolithique. On espère aussi prendre une douche au camping.
 
On avance bien jusqu'au passage de la centrale de Saint-Laurent. Le barrage est merdique.

Re-pffff !! ...

On est orienté par panneaux sur la droite, pour porter sur 200 m. De la droite, on se dit que ça passe peut-être sur la gauche par une sorte de passe à poissons. Mais le temps d'aller voir, de revenir si ça ne passe pas, ...  on porte après avoir déchargé une partie du matériel. Le passage à terre est bétonné, avec des rampes descendant dans l'eau, mais mal conçues, car avec le niveau d'eau que nous avons, il y a une marche de 40 cm, en biais et en pente, idéale pour se casser le dos en se penchant pour sortir les bateaux de l'eau ... Le passage et le rechargement effectués, nous cassons une graine. Pour savoir, nous sommes allés jeter un coup d'œil à la passe à poissons. A vue de nez ça doit passer avec une corde, mais rien de garanti.

A Muides, arrêt de 14 h 30. Pendant ce temps, pain, eau au camping, visite maison néo, et même une douche, sympathiquement offerte par le gardien du camping municipal.

On se remet en route pour se rapprocher le plus possible de Blois où Yann B. doit nous quitter pour raison d'emploi du temps estudiantin un peu chargé.
En arrivant à 19 h 45 quelques 3 ou 4 km en aval de Saint-Dyé-sur-Loire, sur une île où l'on a décidé de s'arrêter, les Yann ne trouvent plus la pelle-pioche qui prend place dans leur bateau. Evidemment, je n'ai que pu faire quelques remontrances (...) quand à leur inattention au matériel (déjà les jumelles ..., une serpillière perdue à la flotte à Muides ...).
Finalement, après quelques minutes, nous avons la certitude de l'avoir oubliée au passage du barrage de la centrale. C'est trop bête de perdre la pelle, alors Tom et moi décidons de remonter en stop les 12 km nous séparant de la centrale.

Un pépé pêcheur est en face de notre île, on traverse pour lui demander de nous conduire. Il répond qu'il ne peut pas car il va "bientôt rentrer à la maison" ...   Quel con ...
Retraversée pour se changer avec du sec. Re-retraversée propre comme des sous neufs. Je redemande au pépé, avec la même raison qu'à la première tentative, à savoir la perte d'un portefeuille (! ...). Nouveau refus. C'est un con et maintenant il le sait ...
Vers 20 h 30, on gagne la route, pour se faire prendre, après environ 2 km de marche, par un gars qui travaille dans l'informatique (après avoir travaillé sur le traitement du signal et en particulier sur un compteur de noyaux de condensation). Un peu mou, comme dit Tom, mais qui nous emmène jusqu'à la centrale, en faisant un petit tour par Beaugency (cf une carte pour le détour ! ...)
700 m de chemin de pêcheur et la pelle est retrouvée, dans des feuilles mortes ...   Retour vers la nationale 152. Dans Avaray, nous demandons à deux reprises à des gens discutant sur le pas de la porte, si personne ne va dans la direction de Saint-Dyé. Hélas non ...
Juste avant de rejoindre la nationale, Tom a coupé un tournesol et a commencé à manger les graines, c'est vrai que c'est pas mauvais ...  Il le trimbalera pendant plusieurs jours ...
Sur la N152, on agite la frontale pour faire du stop car la nuit est tombée depuis déjà un bout de temps. Assez rapidement, deux jeunes gens, qui pourraient eux-mêmes se définir comme des teufeurs, nous avancent jusqu'à Mer.
De là, on se remet en route à pied, en direction de Muides. Un peu avant le pont de Muides, trois personnes dans un J5 (d'aprés Tom, car je n'm'y connais pas trop en camionnette...) aménagé en camping-car, nous ramènent jusqu'à l'embranchement du chemin qui gagne le bord de Loire.
Yann L. jouant les bacs, la traversée jusqu'à l'île, où nous arrivons à 22 h 40, est sans histoire.

Pendant cette petite balade ( ...), les Yann ont subi une invasion de mouchettes, ce qui les obligea à manger dans le noir, loin du feu et de toute source de lumière.

Cette petite virée nous a aussi permis de jeter un coup d'oeil à la campagne alentour. En effet, dans les kayaks, nous sommes bas sur l'eau, ce qui, ajouté au fait que le coin est plutôt plat, ne permet pas à la vision d'embrasser un large panorama ...   Bref, il y a des champs, quelques prés, des patelins ça et là ...   Heureusement qu'il y a la Loire pour mettre un peu de relief ...

Après le souper (!), je reviens de "quequ'part" et je demande aux Yann où est Tom. Il est parti chercher sa frontale, me dit-on. Aprés quelques minutes, ne le voyant pas revenir, je vais vers les tentes où je le retrouve endormi en travers de la porte ... (déja qu'il parle en dormant ...). Nous avons fait 40 km ce jour et 250 km au total, il en reste autant pour atteindre Nantes, on verra comment ça se goupille ...   Yann B., devant l'heure avancée (1 h 20) et considérant le temps nécessaire à la préparation le matin, décide qu'il gagnera Blois en stop, pas tard le lendemain.