23 août 2001   38 km.

Lever vers 8 h pour les Yann, plus tardif pour Tom et moi. Je fais le bac et accompagne Yann B. à la route dans les eaux de 9 h 30 ;-).

snif ! ...

Petit déj peinard, mise à jour du journal à l'ombre d'un arbre, causette avec un gars et sa femme. Ils débarquent d'un canoë sur notre île, c'est des gens du coin mais qui, avec leurs gilets 100 Newton, ont vraiment l'air de parfaits touristes ...
Départ vers 13 h. Juste avant Blois, un plan d'eau calme est créé par un barrage. Sur cette étendue est installée une base nautique, avec du ski. Un chenal est délimité sur la droite par des bouées en bordure de la zone d'évolution des bateaux à moteur.

Le passage du barrage est, pour le premier kayak, effectué par un plan incliné où sévit un fort courant.  

Deux cordes en V attachées à l'avant paraissent suffisantes pour maintenir le bateau au milieu du courant. En fait, c'est bien le cas, mais un violent remous accompagné d'un fort contre-courant empêche le bateau de s'éloigner de la base du plan. Finalement, après avoir embarqué un peu d'eau, on le récupère. Notons aussi un bon fracassement de la pointe avant juste avant d'entamer la descente du plan, suite à un lancer de corde que j'ai loupé. Fort de notre demi-réussite, nous décidons de passer le deuxième par la terre. En effet, il est moins lourd car Yann L. évoluant maintenant seul, nous avons allégé. Un morceau de scotch sur la pointe pour garantir une parfaite étanchéité et c'est reparti.

Re-re-pfff !! ...

En cherchant un coin pour dresser le camp, nous avons observé un balbuzard en train de pêcher. Il a fait, en surplace, de tout petits cercles, puis s'est laissé tomber en quelques tours de vrille. La Loire dans sa majorité est un formidable site d'observation ornithologique. Nous ne comptons plus le nombre de canards, cormorans, hérons, aigrettes, mouettes, sternes, et autres pluviers ...

On campe ce soir sur de la terre, mais des arbres bien placés et aux formes pratiques sont venus à notre secours pour éviter de mettre de la poussière partout. Juste où sont amarrés les kayaks, il y a trois arbres abattus par des castors. Nous sommes non loin d'un chemin d'accès à une sablière, sur lequel passent dans la journée des camions. Ca confirme plus ou moins l'info entendue dans un reportage sur ces animaux, qu'ils ne sont pas craintifs vis-à-vis des installations humaines (l'exemple cité dans un reportage montrait des castors installés dans un fossé bordant une autoroute autrichienne). Disons aussi que les castors que nous sommes susceptibles de voir sont des castors européens, qui se distinguent de leurs cousins américains par le fait qu'ils construisent des terriers et non des huttes de branchage (sauf trés rarement).

Peut-être le chapardeur ?

Bref, nous n'en avons pas vu jusqu'à l'heure du dodo, vers 21 h 30. Il aurrait fallu veiller mais, bon, ça ne s'est pas fait, je ne sais même pas pourquoi ...  On a fait 38 km, temps moyennement nuageux.