3 août 2002  
34 km.


"Journée à la con qui finit bien ! ! ..." ai-je noté ...  
Levés vers 9h, pas mal ressuyés de la veille. On avance bien jusqu'à Toulouse ...  Là, on prend en fonction des sens interdits et des usines hydroélectriques ...   ! Il y a deux branches mais on ne le savait pas vraiment ...  Bien que Matthieu ait fait de l'aviron dans la ville ...  
Sur la voie de droite, on esquive un plan incliné par un tout petit bief, qui, après 50 m voit venir une écluse, donnant sur la Garonne. Suivent 100 m par terre, en faisant gaffe aux affaires (et aux m ...  de chien ! !...), et la remise à l'eau est effective. Ouf !


Toulouse.

Un pêcheur nous a bien informé qu'il y avait encore un petit barrage mais que l'on devrait pouvoir passer sans trop de problèmes ...  
Bon, ...  On n'en veut pas au gars mais ...  le Bazacle c'est pas une bricole ...  Sans rire, on l'a su après, il est mentionné dans les archives dès 1177 comme faisant 400 m de long, à l'époque en troncs de chêne ...  Il fut construit pour remplacer les moulins flottants, trop sensibles aux crues, qui ceinturaient le fleuve en amont de Toulouse en cette époque moyenâgeuse. La société des moulins du Bazacle subsista jusqu'au... XIXe siècle, puis le barrage fut converti à la production d'électricité ...  
Comme nous avons pu nous en rendre compte, vers 16h ...  quand nous avons joué les équilibristes en vue de passer les bateaux par la passe à poisson ...  puisque le gardien du site, sans vouloir discuter, menaça d'appeler la Police si nous persistions ...  

En route vers la passe à poisson, avant de faire demi tour... Tirés d'affaire, ouf  !

On est alors dans la m ...  bref, bloqués en pleine ville ...   !

Passons les détails de la reconnaissance par les berges (bétonnées, abruptes, pas faciles d'accès par les quais), de l'évocation du canal de Brienne (qui débute juste en amont du barrage pour rejoindre, un peu plus loin dans la ville, le canal du midi, doublant le fleuve jusqu'à Bordeaux), la visite chez des skieurs nautiques (disposant forcément d'une remorque mais pas vraiment compréhensifs ...  ), de la visite d'une pile de pont creuse (pour y passer la nuit si besoin ...  vous en parlerez à Matthieu !), l'idée de louer un véhicule, le coup de téléphone au chauffeur pas encore trop loin (pour lui demander de revenir nous faire "passer" la ville), qui, toutes solutions quelles étaient, tombèrent à l'eau ...  puisqu'un très sympathique Toulousain, par-là passant en vélo, nous a des plus spontanément proposé d'aller chercher sa voiture, avec galerie, pour nous emmener quelques km en aval ! Un gars comme on en rencontre trop peu !
Trois quarts d'heure après, nous attendions le petit bonhomme vert dans une boîte, sur le bord de l'asphalte, ...  un kayak sur l'épaule ...  Ces derniers ficelés sur le toit, bonshommes et matos entassés dans une vieille berline Mercedes, nous prenons le temps de faire le tour du port Saint-Sauveur, non loin du lieu de résidence (quand même ...   ! le hasard ...   !) de notre chauffeur improvisé, avec brio, guide !
Quelques km plus tard, on se pose en face de Blagnac, le village. On causera encore modélisme, avions, canoë ...  avant de laisser partir Marc, notre sympathique Toulousain. Merci ! Merci encore !



Kayak : Garonne 2002 : Carbonne - Pointe de Grave   13 jours - 420 Km