La Sigara est une petite bestiole vivant dans l'eau que l'on trouve assez couramment dans les mares ... Mais on peut aussi trouver dans ces mêmes mares, une autre petite bête, jaune, se nommant aussi SIGARA ... c'est un petit sous-marin radiocommandé. Découverte de cet être unique : caractéristiques :
Un peu plus gros que son équivalent animal qui mesure 10 mm, le Sigara fait 24 cm de long, 13 cm de haut et 14 cm de large. Sa masse est de 1.550 Kg. La plongée est statique (avec un ballast) ou dynamique (avec des barres de plongée). La propulsion est assurée par deux petits moteurs, plongés dans l'eau, et équipés d'hélices de 30 mm trés légerement recoupées. Ses 8 projecteurs, constitués de réflecteurs de DEL et d'ampoules à culot à vis E 5.5 dans les petites douilles qui vont bien, lui permettent de plonger de jour comme de nuit. la coque :
La coque a été réalisée en trois parties :
Après avoir assemblé le tout, et quelques séances de masticage et de ponçage, le sous-marin est prêt à peindre. Avant de le peindre en jaune, je l'ai recouvert d'une couche d'apprêt blanc. Ceci pour que la peinture adhère mieux au PVC, mais aussi pour qu'il soit recouvert d'une couche blanche pour ne pas avoir besoin de mettre une grande quantité de couche jaune. En effet, le jaune a un très mauvais pouvoir couvrant et, s'il y a des taches plus ou moins sombres sur la surface à peindre, elles seront difficiles à masquer. le système de fermeture :
Toute ouverture dans le sous-marin est risque de fuite ( ...et glouglou !!). C'est pour cela qu'il est important de réaliser un système de fermeture fiable. Certains utilisent un simple joint de bocal.
Je l'ai réalisé de la manière suivante :
le ballast :
Le ballast a été réalisé sur le même principe que celui de ABYSSE. Pour la réduction, j'ai utilisé le mécanisme modifié d'un compteur issu d'un vieux ( ... un très vieux !) magnétophone. La réserve d'eau est un morceau de grosse seringue qui peut emporter jusqu'à 18 grammes d'eau. Elle se vide et se remplit en moins de 10 secondes. les barres de plongées :
Les barres de plongées sont actionnées par un servo (standard) situé dans la partie arrière. Le passage de l'axe à travers la coque se fait par un petit tube rempli de graisse. assemblage :
Maintenant en possession de tous les éléments, à savoir un ballast, un récepteur micro 5/7 de chez Multipex, un accus de 7 éléments 1100AEL Sanyo, les varios (les mêmes que ceux utilisés sur ABYSSE), il va falloir tout faire rentrer dans le sous-marin. Après pas mal d'essais, on y parvient. On peut donc passer à la première mise à l'eau. première mise à l'eau :
S'il n'y a pas de fuites (c'est plus pratique ...!), on peut faire l'équilibrage: un pot de yaourt, accroché avec de la ficelle sous le sous-marin, que l'on remplit de plomb à souhait. Ceci terminé, le plomb est logé à l'intérieur. Vient alors la première plongée. la plongée :
On recharge bien les accus et on "se jette à l'eau". On reste en surface pour se familiariser avec la bête: ouh lala !!! il faut anticiper, il y a de l'inertie ! Mais tout semble fonctionner ... Non! un moteur ne répond plus! il reste en marche et le sous-marin tourne sur lui-même. Mais que se passe-t-il ? ... On ramène le sous-marin au bord et on se dépêche d'ouvrir pour tout arrêter. A l'ouverture, un petite fumée s'échappe et une odeur de plastique fondu emplit l'air. Les fils des moteurs ont fondu, ce qui a provoqué un joli court circuit: les fils étaient trop petits. On change les fils et on repart.
Voilà, c'était quelques informations sur la réalisation de mon sous-marin qui, je l'espère, vous donnera envie d'en réaliser un. Ce n'est pas si compliqué que ce que l'on peut entendre dire ... essayez, vous verrez ... « retour à "Modelisme" |